Ma capsule atterrit dans l'aéroport spatial de Zara.
J'en sors. Je prépare quelques munitions de lance-grenades que je met dans mon sac, puis je peigne un peu ma moustache. Je ferme ensuite mon véhicule.
Ceci fait, je me dirige vers le centre-ville qui m'a l'air bien agité si on en croit le bruit qui s'y élève.
Comme tout bon mercenaire, je dois d'abord dénicher un maximum d'informations. Néanmoins, je me doute qu'il doit y avoir pas mal de gens comme moi ici, et peut être pas que des gens de mon côté.
Je me dirige vers le bar. L'endroit est à la fête à ce que je vois.
Je me fraie un passage entre les habitants et je m'assois devant le comptoir.
Je regarde autour de moi, je ne vois pas de personne potentiellement dangereuse: Peut être que quelqu'un est passé ici avant moi. Seul l'avenir me le dira.
J'appelle le barman, qui de toute évidence doit être la seule personne ici à ne pas être soit pompette soit bourré et qui pourrait me donner un max d'infos sur ce mystérieux personnage que je me dois d’enrôler pour satisfaire les désirs de cet enfoiré de tyran.

Mon vaisseau, construit par la compagnie terrienne " Capsule Corp. " se pose brutalement sur le sol désertique du Yuzu. Il faut dire que je n'ai jamais été un bon conducteur, et avec tout ces boutons a gérer, cela ne faisait que rajouter en confusion.
Première bonne nouvelle, j’avais encore tout ses membres et aucun dégât n’était détecté sur mon corps. Cela aurait été dommageable au vu de l’importance capitale de notre mission pour l’avenir de la terre, et même de l’univers.
Je fis craquer mes articulations, m’échauffant après 1 mois d’un ennuyeux voyage à entendre les calemboure d’Axaca. J’en ai profité pour méditer et travailler mon sang froid rudement entamé par le sens de l’humour de mon ami.
J’avais aussi besoin de me mettre en condition afin de faire face à n’importe quel danger. Nous sommes en terre étrangère à présent.

Etonnement pourtant, je m'en suis mieux sortie que la dernière, ou le vaisseau avait fini en plus morceaux fumant à l’atterrissage. Moi et Axaca avions dû faire du stop avant " d'emprunter " un vaisseau appartenant à l'empire, en remerciant bien évidemment ses occupants en leurs malaxant les joues avec mes phalanges.

Bien sur, il faudra faire appel à un mécanicien pour réparer les dégâts du vaisseau, mais ce n'était pas mon but actuel. Maintenant, je devais chercher un village ou récolter des informations et Par chance, un village était non loin de là et je pouvais dors et déjà commencer mes recherches pour trouver celui qui nous permettrait de pencher la balance en notre faveur dans ce conflit avec Freeza.

Axaca était probablement endormi dans sa cabine et je suppose que même cet atterrissage ne l'avait pas réveillé. J'allais devoir me charger de le réveiller, le plus vite possible, même si cela devait être à coup de poings.

La navette est arrivée depuis un long moment lorsque Axaca se réveille. Il sent immédiatement que la gravité est plus faible que celle maintenue artificiellement par le vaisseau. Il devine donc être sur une autre planète. Lentement il se lève, les muscles encore endolorit par les heures de sommeil. Il se secoue lentement la tête, enfile rapidement ses vêtements, et consulte les commandes de navigation. Une voix métallique et monocorde lui réponds :

- Planète : Yuzu.
-Heure d'arrivée : 8h34
-Durée d'une journée : 27h
-Heure actuelle : 13h17
-Gravité : 0,88 G
-Atmos...

Axaca s'éloigne de la console sans prendre le temps d'en écouter d'avantage et descend du vaisseau par la passerelle qui s'est ouverte devant lui. Avant de poser pied à terre, il remarque que le sol de la planète semble pencher. Puis il comprends que c'est en fait son vaisseau qui est penché. Il examine alors les "pattes" métalliques qui servent de support au vaisseau, et en distingue 3 dans un états lamentable, et une quatrième tordue.

- Il semblerait que Kouki soit passé en atterrissage manuel. Enfin, au vu de ce qui est arrivé à notre dernier escale, on peut appeler ça un succès. Au moins il semblerait que le vaisseau soit en état de repartir.

D'un simple appuis sur la télécommande fixée à son bras, Axaca ordonne la fermeture du vaisseau, puis entreprends de sonder les alentours. Il ressent rapidement la force de Kouki, proche et calme, ainsi qu'une autre force, qu'il ne reconnaît pas, partielle, décomposée, mais qu'il devine être celle d'un être partiellement robotisé. Certainement pas la personne qu'il cherche. Rien d'autre ne lui semble digne d'intérêt sur cette planète, et il comprends donc qu'il n'a d'autre choix que d’interroger les habitants de la ville la plus proche pour en apprendre d'avantage.

L'aura de Kouki semble proche, entouré d'autres personnes. Axaca s'envole donc dans cette direction, en espérant que son compagnon ai apprit quelque chose d’intéressant pendant qu'il dormait.

Mon vaisseau a bien atterri sur la planète Yuzu. Ou une autre planète. J'ai senti une secousse, signe d’atterrissage. Le système de mon vaisseau me sort de mon sommeil et me donne quelques informations sur la planète. C'est bien la planète Yuzu. J'envoie un message à l'empire pour signaler mon arrivée avant de sortir de ma capsule et de m'étirer avant de la refermer. Il fait encore jour, je suis chanceux ! Je contemple le cratère qu'elle a faite en atterrissant, j'étais trop excité pour me diriger vers un aéroport spatial.
Je regarde le paysage, une forêt dans mon dos et, face à moi, un désert. Mon scaouteur m'indique que beaucoup de vie se situent droit devant moi, à à peut près trois kilomètres. Je me dirige donc vers le village en marchant, pour rester discret mais surtout car mon sommeil va probablement gêner mon maniement du ki. Sur la route, je ne croise personne, je m'y attendais. C'est un désert. Je me maudit de ne pas avoir fait des stocks d'eau. Au moins, ma tenue ne me donne pas trop chaud. Dans ce désert, il n'y a que dunes et ruines. J'espère que ce n'est pas celui que je dois trouver qui a fait ça ! Je dois me concentres sur mon objectif.

Une fois que je fut arrivé à la ville, j'erra à la recherche d'eau. Je vis, à l'entrée de la ville, un puits. Je m'y précipita et, en me dépêchant, je plongea le sceau et le remonta. Je but toute l'eau du récipient et continua mon chemin à la recherche de gens pour collecter quelques informations sur ce mystérieux combattant et, pourquoi pas, essayer de le localiser. Je cherche les adultes en priorité, les enfants sont du genre à déformer la réalité. J'arriva dans une rue et trouva un groupe de personnes.

Base militaire de Freezer 98. Cela faisait presque trois mois qu'un détachement avait été envoyé sur place, presque deux mois que personne n'avait vu un seul rebelle, et presque cinq minutes que Sophia faisait la queue devant la machine à café.

C'était qu'elle était devenue sacrément occupée, cette machine à café. Vu que presque plus personne n'avait quoi que ce soit à faire, et que même le capitaine en charge passait l'essentiel de son temps à convaincre l'administration que la "terrifiante armée de libération rebelle" avait été neutralisée en à peine trois jours,pour l'essentiel consacrés à chercher lesdits rebelles. On avait finit par conclure par élimination qu'il s'agissait du front syndicaliste qui avait récemment renversé le gouverneur de ce monde minier. Ledit gouverneur avait surement pris la fuite, et, tout enhardis qu'ils soient, les nouveaux dirigeants avaient très clairement fait comprendre qu'ils étaient du côté de Freezer, ajoutant même quelques pots-de-vin pour s'attirer la sympathie des militaires.

Il y avait eu ppas mal de discussions pour déterminer les mesures à prendre, mais le demi-frère du sergent Nitzel faisait partie du syndicat, on allait pas taper sur la famille. Et puis, ils avaient une recette d'éclairs au chocolat re-dou-table.

Sur le moment, cela avait beaucoup arrangé la jeune Nimbelung. Chaque seconde passée hors de sa machine était une petite victoire, et elle était une grande amatrice d'éclairs au chocolat. En ce moment précis, cependant, ellle serait volontier remontée coller une raclée à toute une cohorte si nécessaire, si cela pouvait lui permettre de foutre le camp hors de ce bled et de son unique machine à café.

Sophia voulait son café.

La queue fit un autre pas. Allez, plus que dix personnes. Il faudrait installer une cafetière sur Brünhilde, à son prochain passage sur Rhin. C'était forcément possible. Et reprendre du tabac décent, aussi. Celui qu'on trouvait ici avait si un affreux goût de poussière qu'elle commençait doucement à trouver la force d'arrêter de fumer. Un autre pas. Plus que neuf. L'idée d'allumer une cigarette en plein milieu de la file d'attente lui traversa l'esprit. C'était sacrément tentant ! Déjà, ça leur apprendrait le respect à tous ces rustres qui la bousculaient tout le temps, et puis, avec son badge de sous-lieutenant, personne ne lui chercherait de noises !
...
Sauf surement le sous-lieutenant Poiro, deux places devant, qui avait le même grade qu'elle, mais pesait environs quatre mille unités, là où Sophia tapait dans les six ou sept. Encore un pas. Plus que huit. Les yeux de la jeune fille se rétrécirent alors qu'elle élaborait un plan pour évincer Poiro. Si elle lui tirait la queue, et qu'elle se débouillait pour mettre ça sur le dos de Dang, juste derrière elle, il y avait peut-être moyen que... Encore un pas, plus que sept. Et qu'est-ce que Dang pouvait bien vouloir commander à la machine, d'ailleurs ? Il avait un régime spécial très riche en fer, et sans caféine ! Il devait faire attention à ce qu'il prenait. Une vie sans café... Brrr...

- Eh, Dang ! T'as pas le droit au café, tu te souviens ?

L'énorme soldat à la peau métallique mit plusieurs secondes à localiser Sophia, et quelques unes de plus à tordre son cou trop court dans le but de la voir. Il choisit finalement de reculer d'un ou deux pas pour faciliter la conversation, déclenchant un brouhaha de mécontentement derrière lui dans la queue, qui disparurent bien vite quand on réalisa que le responsable avant déjà gagné un bras de fer contre un sayen transformé. Un sayen de huit ans, mais quand même !
La bousculade vira au chaos total quand un autre bienheureux partit avc son gobelet de café brûlant, libérant une place dans la queue, et déclenchant chez tout le régiment la réaction instinctive de faire un pas de plus en avant, là où la pression des corps leur imposait d'en faire un en arrière. Il y eu plusieurs chutes, quelques jurons, et un début de dispute qui noyèrent la réponse de Dang.


La situation était en passe de dégénérer, et Sophia jubila en lisant l'hésitation sur le visage de Poiro. Son grade lui imposait de ramener l'ordre à grands coup de baffes, mais ses neurones le pressaient pour conserver la place dans la file et obtenir l'accès au précieux nectar...

Soudain, les portes du local s'ouvrirent en claquant, et dans l'enncadrement de distingua la silhouette victorieuse du capitaine Wandro. Il lui restait du chocolat sur le coin de la bouche, mais personne ne fit de commentaire.

- Bonne nouvelle mes petits gars ! On fout le camp d'ici !

Il y eut un tumulte d'applaudissements, alors que tous les officiers à partir du grade de lieutenant passaient dans les rangs pour distribuer les nouvelles affectations tout justes imprimées. Ils allaient surement être dispersés, les rassemblements de plusieurs centaines de soldats de l'empire comme ceux-ci n'étaient que très rarement justifiés. D'ailleurs, Poiro et Dang venaient de se retrouver chargés de faire la peau à l'ex-gouverneur.
Sophia tenta de profiter du tumulte pour se faufiler jusqu'à la machine à café. la plupart des regards passaient au-dessus d'elle, de toute façon. Elle n'eut pas le temps de l'atteindre, car un officier l'interpela juste avant son objectif.

- Sophia, toi tu vas sur Yuzu avec le sergent Nitzel. C'est un bled paumé, mais il y a des traces d'activité rebelle.

Bougonne, elle se mit sur la pointe des pieds pour lui prendre la feuille des mains et la parccourir du regard.

- Ouais... Ouais... Donc je cherche un tueur en série à péquenaudville, c'est ça ?

Pas de réponse. Apparemment, expliquer à Dang les détails de sa mission était plus important.
Un sourire illumina soudainement le visage de Sophia. Elle venait de voir son vaisseau de fonction. Et celui-ci avait une machine à café du feu de dieu.

*******

Le camion antigrav banalisé se déplaçait lentement sur la route sud menant à Zara, Nitzel aux commandes (Sophia n'atteignait pas les pédales). C'était un homme dans la trentaine, un peu rondouillard, qui avait renoncé à la gloire pour se contenter d'une vie aussi tranquille que possible dans l'armée de Freezer. Il n'était pas particulièrement malin, ni particculièrement courageux, mais il avait le mérite de ne jamais faire de remarque à Sophia au sujet de sa taille.

- On ne pouvait pas juste poser le vaisseau à côté de Zara ?

Pour l'occasion, ils portaient tous les deux des vêtements de civils. Nitzel détestait cela, lui qui emportait d'habitude le maximum de protections au combat.
Sophia soupira.

- écoute, bonhomme, tu crois qu'un type qui vient juste d'énerver Freezer pour de bon se baladera à visage découvert, comme ça ? Il sait forcément qu'on va lui tomber dessus, et autant le faire discrétos. On s'infiltre, on le localise, et quand c'est fait, on gare le camion à côté de sa planque...

- Et pendant la nuit, quand il dort, tu sors du camion avec Brünhilde, tu le cognes jusqu'à ce qu'il ne bouge plus, je le place en cellule de stase et hasta la vista. Tu me l'as déjà expliqué cinq fois.

- Et ben ça en fera une sixième. Avoue que c'est génial. Je vais en parler à l'autre piaf je suis sûre qu'il va adorer. ça finira dans un de ses manuels militaires, et on appellera ça "le camion de Zara".

Sophia avait agrémenté ses exxplications de grands gestes théatraux. Nitzel la ramena à la réalité en pointant du doigt l'entrée de la capitale.

- Voilà, on est arrivé. Tu as une idée de par où commencer ?

- Ouais. Ils doivent bien avoir l'équivalent d'un bar-tabac, ici.

"Vous, vous n'êtes pas d'ici, je me trompe ? Vos vêtements sont pas du tout ceux qu'on voit généralement."

J'avais bien fait de cacher mes bras et jambes.
Il ne me reconnaît pas comme étant un ennemi, c'est déjà ça. Quoique.....
En regardant plus précisément, je remarquai qu'il regardait vraiment tout le monde avec une sorte d'inquiétude. Louche? Ouai.
Enfin, de toute façon, autant aborder le sujet principal:

- Non, je suis pas d'ici. Mais c'est pas important. J'ai des questions à vous poser.

Il acquiesça. Au moment même où la conversation débuta, j'ai remarqué derrière moi une présence. Je ne sais pas, je crois l'avoir sentie. Deux personnes, l'une avec une sorte d'air déprimé, et l'autre un peu moins.
Bah, sûrement des gars venus boire un coup. N'empêche qu'ils ont l'air plutôt.....je sais pas....Ils me disent quelque chose.
Bref, on s'en fout.

-Il y a un gars sur cette planète qui fait des ravages dans les rangs de Freezer. C'est possible qu'il soit ici, vous avez des infos? Vous connaissez un gars suffisamment fort pour maraver une armée locale ici ?

"Non, aucune idée. Je ne croise que des poivrots à longueur de temps, pas sur que vous puissiez trouver grand chose ici d'intéressant. Certains vont sans doute vous dire que c'est eux qui ont fait ça, mais bon, pas sur qu'ils seraient ici à se bourrer la gueule s'ils étaient capables de ça, voyez ? Enfin, vous pouvez toujours tenter, hein, on sait jamais. Parait qu'un héros sommeille chez chacun. Bon, là, ce serait plus un coma qu'un sommeil."

J'avoue avoir sourit à la blague de fin. Néanmoins, je ne le crois qu'à moitié. Je vais quand même lui poser d'autres questions pour voir.
En plus, les deux intrus écoutaient, et ça ça me plait pas des masses, néanmoins, ça peut être marrant de jouer avec eux.
Et si je tentait la provoc? Non, pas forcément besoin de générer un conflit pour le moment.
Quoique, c'est toujours marrant.

-Et sinon, à part barman, vous faites quoi dans la vie? AH, je suis de bonne humeur aujourd'hui !

J'avoue, c'est absolument pas subtil de changer d'humeur en deux secondes, je suis vraiment grillé. Au moins ça me permettra de juger globalement de l'intelligence de ces gens.

-Bon, ça vous dit, je vous paye un verre? Ah bah nan! Z'êtes barman, je suis bête.

Je fais semblant de balayer du regard la salle, mes yeux cachés derrière mes lunettes et ce gros détecteur inconfortable, puis je me pose devant les deux zigotos derrière moi:

-Ah! Vous! Allez, venez, je vous paye un truc, j'ai envie de faire une bonne action!

Suivant leurs réponses, on verra si je leur fait confiance ou pas.


Qu'est ce que je peut être lunatique des fois, franchement.....

J'avançais dans une rue en ligne droite, à la recherche de personnes. Au moment où j'allais perdre espoir, je vit deux hommes qui discutaient devant ce qui semblait être une maison. Je me dirigea vers eux et les salua à la manière saiyen : j’attrape celui qui était le plus près de moi par ce qui semblait être son haut et le plaqua au mur. Il était plus jeune que l'autre. Ce serait sans doute plus facile de lui soutirer des informations.

-C'est vous, le type fort au point de résister aux troupes de Freezer ?

Le type ne répondit pas. Il semblait avoir peur. Je l'intimida du regard et il me dit ce qu'il savait.

-Aaaaah ! Arrêtez, s'il vous plaît, ce n'est pas nous ! On n'en sait rien, vous devriez aller voir au centre-ville, vous trouverez sans doute plus de réponses. Lâchez-moi, par pitié !

Pas vraiment convaincu, je tourna mon regard vers l'autre qui me suppliait de ne pas les tuer. Il ne s'est pas enfui, je peux bien lui accorder cette faveur. J'éjecte son ami dans sa direction. Le plus jeune percute le sol, à moins d'un mètre du second. Ce dernier partit l'aider à se relever et, ensemble, ils déguerpirent en courant.

Quelques secondes après leur départ, je me rends compte d'une chose : c'est où, le centre-ville ? J'essaye de voir si ils sont dans les parages. Malheureusement, ils sont sans doute trop loin. Énervé, je reprends ma route à la recherche de personnes, cette fois-ci pour trouver le centre-ville. De ce que j'ai remarqué, la méthode d'interrogatoire saiyen est assez efficace sur cette planète. Je m'en rappellerais, si je venais à croiser d'autres personnes. Je me perds dans mes pensées à me demander si d'autres personnes pourraient être déjà venu trouver celui que je recherche ?

Sophia et Nitzel avaient écouté toute la conversation de l'individu louche qui occupait le propriétaire. Sophia comptait s'éloigner rapidement, mais le vendeur mit un certain temps à admettre qu'elle était bel et bien addulte,et à finlement accepter de lui céder son paquet de tabac.

Il était entre temps devenu évident que cet homme étaitt lui aussi sur la piste du mystérieux assassin, et qu'il n'était pas plus avancé qu'eux dans la recherche. Il n'y avait rien à en tirer sinpn un danger potentiel, mais voilà qu'il les abordait maladroitement en faisant miroiter l'appat d'un verre gratuit.

Du haut de ses quarante kilos, Sophia avait une mauvaise expérience de l'alcool. Et il était évident qu'ils ne tireraient rien d'utile de ce type-là. Nitzel, en revanche, semblait beaucoup plus tenté par l'offre. Avant qu'il ne puisse répondre quoi que cce soit de stupide, la Numbelung attrapa son coéquipier par la manche et répoondit à toute vitesse.

- Non merci, c'est gentil, mais on n'a pas trop le temps. Au revoir !

Et les voilà sortis du bar, Sophia précédant à grandes foulées dynamiques (un pas tranquille pour son coéquiper).

- Hé, on aurait au moins pu goûter à sa bière, non ? Il avait l'air sympa.

- Il avait surtout l'air d'un rebelle, oui. Tu as bien vu qu'il n'est pas de la planète ?

La figure de Nitzel se décomposa.

- Oh... Mais c'est pas forcément un rebelle, si ?

- Trop de coincidences, on ne va pas prendre de risques. Ils ont tendance à attaquer en groupe, et s'ils détectent les puissances, tu es surement déjà tracé.

Nitzel montra quelques signmes de panique évidents, et hâta le pas vers le camion.

- T'inquiète, je me trompe peut-être. Il faudra qu'il contacte sa bande avant de s'en prendre à toi, ça nous laisse du temps. Je crois que j'ai un plan.

"Oui, c'est vrai, ça. Vous aussi, vous travaillez pour Freezer ? Non parce que, bon, on n'est pas forts, mais on peut se battre nous aussi !"

Axaca regarde Kouki un instant, et soupire. Puis il se tourne à nouveau vers l'homme :

-Si j'étais un Soldat de Freezer, tu pense que ce serait vraiment dans ton intérêt de me parler de cette manière, et de me dissimuler des informations ?

- ...

- Tu vois, tu piges vite. Cette légion qui s'est faite battre, où s'est elle posée ?

L'homme indique une direction avec son doigt, puis, Axaca ne posant pas de nouvelle question, s'éloigne, vite suivi par les autres citadins.
Axaca réfléchit quelques secondes, durant lesquelles Kouki observe une certaine concentration sur son visage. Puis il perçoit le ki de son camarade en train de monter, puis de se stabiliser à un niveau faible, mais loin du niveau standard des terriens.

- Qu'est ce que tu fais ?

- Je me protège. Et tu ferais bien d'en faire autant. Il serait dommage de mourir d'un simple coup de couteau dans le dos, donc tu ferais mieux de faire comme moi, mais n'en fait pas plus, je pense que ce niveau est suffisamment élevé pour nous protéger, sans qu'on dépasse les quelques guerriers présents sur cette planète, ainsi sans nous voir, n'importe qui pensera qu'on est un combattant parmi les autres.

Kouki imite aussitôt Axaca, et ajuste son niveau sur le sien.

- Bien, ainsi il sera aussi plus facile de se repérer pour la suite ?

- Comment ça ?

- Je pense qu’on à tout intérêt à se séparer, tu devrais continuer à chercher des indices dans les rues, tandis que je vais me diriger vers l'endroit que m'a indiquer ce type. Si jamais on a des ennuis, on passe directement au maximum, ainsi on deviendra facilement repérable. En revanche, si l'un de nous deux à du nouveau, et qu'il souhaite le faire savoir, on fait descendre et remonter notre aura trois fois brièvement d'accord ?

- Bien.

- Bon, sur ce...

Axaca s'envole vers la direction qu'il lui avait été indiquée, laissant Kouki récolter d'autres informations.

Je cherchais encore des informations concernant le fameux guerrier qui nous permettrait de faire pencher la balance de notre côté pour cette bataille contre l'empire. Axaca étant parti chercher de son côté, je cherchais du mien avant de me rendre compte que je n'avais aucune idée de comment chercher....

La personne qui possédait l'information cruciale pouvait aussi bien être ce jeune enfant, que ce vieil homme qui marchait difficillement... ça pouvait même être l'un des deux !

Je savais très bien que l'apparence pouvait être une illusion que le guerrier pouvait entretenir pour masquer sa véritable nature.

J’avais déjà rencontré des guerriers qui pouvaient changer d’apparence pour augmenter ou masquer leurs puissances. Et si ce fameux guerrier était aussi discret qu’il n’en avait l’air, il pouvait peut-être user de cet artifice.

Le fameux guerrier de Yuzu pouvait aussi bien être une femme, en ayant déjà rencontré avec un physique si imposant qu'elle aurait rendu vert de jalousie le plus assidu des bodybuilder ! Cela pouvait être n’importe qui sur cette planète !

Plusieurs plans stupides me traversèrent l’esprit ; la dernière apparition du guerrier remontait à l’assaut de l’armée de Freeza sur cette planète…. Et si je m’assurais que les hommes de Freeza venu pour engager le guerrier provoquent un grabuge pour faire apparaitre ce fameux guerrier de Yuzu…

Je m’envolais, cherchant du regard un des soldats du tyran du regard… Ils étaient reconnaissable car ils portaient souvent une armure, et je devais aussi m’assurer de ne pas être le cible de l’un d’eux sans m’en rendre compte, vulnérable que je suis, seul au dessus de Yuzu, n’ayant aucune ressemblance avec aucun des hommes de Yuzu…

Et si l’un des hommes de Freeza avait plus d’un neurone, il comprendrait rapidement que j’étais suspect et il ne se sentait pas avoir le niveau pour vaincre un soldat d’élite.

Axaca observe la carte pendant quelques secondes, puis sourit. Un indice. C'est exactement ce qu'il lui fallait. Il ramasse la carte, et la place dans une petite poche à l'intérieur de sa manche, au coté de quelques souvenirs personnels et de deux senzus.

Il observe le vaisseau, et comprends rapidement ce qu'il s'est passé. Et comprends aussi ce qu'il doit faire. Il se dirige vers la ville en marchant, jusqu'à ce que le vaisseau ne soit plus qu'une tache chromée derrière lui.

<< Maintenant ! Pensa-t-il>>

En un instant, Axaca réalise trois montée rapide de son Ki, chacune accompagné d'un Kikoha en direction du vaisseau. Ces derniers n'ont pas encore atteint l'engin que le niveau d'Axaca est redevenue celui qu'il avait convenu avec Kouki. Il observe le vaisseau être détruit par les explosions, les morceaux de métal volant dans touts les sens.

<< Bien. Personne n'en tirera quoique que ce soit maintenant. >>

Prestement, il rentre dans la ville et se met à la recherche d'une boutique dans laquelle on trouverais ce genre de carte, ou bien un lieu dans lequel des joueurs se réuniraient.

-Non merci, c'est gentil, mais on n'a pas trop le temps. Au revoir !

Je m'en doutais.
Elle a vraiment l'air méfiante. Je devrais y faire attention.
Ce n'est pas le cas de son ami j'ai l'impression, dès que j'ai prononcé le mot "verre" il avait l'air intéressé.
Ils sont partis plutôt vite.
Je pense que je suis grillé. Non, c'est sur. Je pense aussi qu'elle préfère prendre ses distances avec moi, pour éviter une confrontation.
Vu sa tenue, je dirai qu'elle ne doit pas se battre au corps à corps, et l'aisance avec laquelle elle marche alors que c'est un extra-yuzien...un extra-yuzuestre...un extra-terrestre par rapport à Yuzu, enfin voilà, on se comprend, démontre bien qu'elle sait ce qu'il risque d'arriver, et est capable de se défendre. Je peux même espérer qu'elle soit affiliée à Freezer. Un allié de plus ne serait pas de trop.
Ils ont entendus la conversation, à n'en pas douter. Ils ne doivent pas avoir plus d'infos.
Je ne sais pas s'ils sont aussi directs que moi pour les infos, ils ont l'air de vouloir se faire discret.
En plus, une fumeuse, ça va pas aller bien loin ça. A mon avis, ils doivent être armés, pour pallier leur petite taille.

Je leur répond juste avant qu'ils ne partent:

-Ah! Dommage ça!

Tout en souriant, bien sur.

-Autre chose? Demanda le Barman.

-Non, ça ira, au revoir !

Je descend de ma chaise, mais il m'interpelle encore, avec une question:

-Est-ce que c'est indiscret de vous demander de quelle planète vous-êtes ?

Je le regarde fixement, il fait de même, puis je sourit, et répond "Oui" avant de partir pour de bon.


Je regarde sur mon détecteur: Leurs forces sont ridicules, par rapport à moi.

Je ne suis pas un as de la discrétion, mais je vais tenter de les suivre de loin.
J'attends quelques secondes après qu'ils soient sortis, puis je commence la pseudo-filature.

J'y pense mais......ils ont eu peur de moi ou.....? Ils pensaient peut être que je ne leur apporterai rien de plus.
C'est pas comme si j'avais tout une bande prête à leur sauter dessus.

Ou alors je me fais des idées pour rien.....

Enfin arrivés au camion, Sophia vérifia d'un rapide coup d'oeil qu'ils étaient à l'abris des oreilles indiscrètes, et se pencha vers Nitzel (ou plutôt, celui-ci se penchâ : le rapport de taille obligeant).

- Ok, voilà ce qu'on va faire : je reste à l'intérieur de Brünhilde, et tu conduis jusqu'en dehors de la ville. Dans l'idéal, ils nous suivront assez vite, mais tu peux t'arrêter dans les environs du vaisseau s'ils ne déboulent pas avant.

Nitzel prit un air complice.

- D'accord, et dès qu'il arrive, tu le déboites !

- Non, justement. C'est là qu'est l'astuce ! Tu vas l'attaquer à vue, dès qu'on le repère, mais sans trop l'ammocher. Il est peut-être avec nous, on sait jamais. Pis fais attention à toi aussi, tu sèches trop d'entraînements.

Le soldat rondouillard passa successivement de la perplexité à la gène. Il n'eut pas le temps d'interroger sa supérieure qu'elle se hissait déjà dans le camion, tout en poursuivant, toujours aussi enthousiaste.

- En fait, on s'en fiche pas mal de qui c'est. Faut juste espérer qu'il soit un peu curieux, et qu'il nous ait suivi. Ttout ce qu'il faut faire, c'est l'attirer dans une zone bien dégagée, et faire le maximum de bordel sur place. Tu ne lésines surtout pas  sur les kikohas.

Enfin, le plan se matérialisait.

- Oooh. ça va attirer la cible à coup sûr, ça.

- J'espère bien ! Garde ton détecteur et reste à proximité du camion, par contre. Dès que le tueur se ramène, je lui fais sa fête.

Tout en prononçant la dernière tirade, Sophia avait attaché ses cheveux pour dégager les implants qui lui permettraient de contrôler brûnhilde. Ses derniers mots furent accompagné du petit bruit mat de ses poings s'entrechoquant. Le spectacle eut été presque risible, mais on peuvait distinguer l'immense ombre du Jaëger dans la soute, dont les colossales mains métalliques dpassaient à la lumière, dans le dos de la Nimbelung.

note pour les joueurs:

*******


- Il est toujours derrière nous ?

à l'arrière, Sophia s'était assise dans son siège de pilote, et avait enclenché les systèmes de détection de Bunhilde, autrement plus perfectionnés que ceux du scouter de Nitzel. Ce dernier en avait profité pour mettre son casque, et une armure réglementaire complète.

- Ouais, toujours là. Il a l'air de dissimuler un peu sa force, mais tu vas trop vite pour qu'il le fasse totalement.

- Ok, c'est super.

Mensonge. On sentait un soupçon de peur dans la voix du sergent. Il n'était pas très confiant sur le combat à venir, et il aurait surement décampé depuis longtemps, sans l'assurance que 21 tonnes de technologie Nimbelung se tenaient prètes à voler à son secours au moindre pépin.

- On s'est assez éloigné de Zara. Essaie de trouver un endroit où il sera forcé de s'approcher pour nous voir. Dès qu'il est là, tu l'engages.

Sans répondre, le sergent attendit encore une bonne dizaine de minutes que la route passe derrière une prtite formation rocheuse, pour arrêter le camion. Dans la remorque, Sophia l'entendit prendre une grande inspiration.

- Allez, j'y vais. Je compte sur toi, hein.

En réponse, Sophia plaqua sa nuque contre la plaque de connexion neurale du jaeger, et attacha ses sangles. Le réacteur auxilliaire ronronna doucement, couvert par le bruit du moteur du camion à l'arrêt. La nimbelung garda un doigt sur le bouton qui activerait le moteur à antimatière.

- Je suis derrière toi. Allez, on règle ça vite fait et on rentre à la maison.

Je déambulais de nouveau dans les rues, à la recherche d’une personne. Soudain, j’entendis du bruit. Je me déplaça d’un pas accéléré vers ce bruit et découvrit une place ronde où se trouvaient un nombre incalculable de personnes regroupées autour d’étalages de marchandises formant plusieurs cercles autour de la place centrale. Ici, on pouvait trouver toute sorte de produits : nourriture, vêtement, sculptures… des choses utiles comme inutiles, donc. Le plus interressent, c’est qu’il y avait toute sorte de gens : femmes, hommes et enfants se regroupaient autour des étalages de marchandises, les contemplant, les négociant et hurlant quand au prix des produits, bien trop élevés. Certains même les volaient. Je m`approcha d’un vendeur, négociant justement avec un humanoïde n’ayant pas l’air très costaud. Sans attendre que la file se dégage, je l`agrippa, l’obligeant à s’allonger sur sa marchandise. A cette vue, les clients paniquèrent et s’enfuirent dans tous les sens. En quelques secondes, les personnes à proximité s’étaient éloigné d’une distance raisonnable, regardant ce que j’allais faire du vendeur.
« Où se trouve celui qui est assez puissant pour tuer les soldats de Freezer ? »
« Je ne sais pas de qui vous parlez » fit-il en essayant de se protéger le visage à l’aide de ses bras.
Je le frappa en plein milieu des bras. En général, cette méthode incitait les gens à ne plus me mentir.
« Tu mens. Où est-il ? »
« Je ne sais pas monsieur, je ne le connais pas. Je sais juste ce qui se dit sur lui… pitié »
Je le relâcha, après un dernier coup. Je regarda autour de moi. Cet interrogatoire avait fait fuir plein de personnes. Il en restait un très petit nombre, qui ne savaient rien, sans doute. Je tenta tout de même ma chance auprès de chaque personne restante. A chaque nouvel interrogatoire, plusieurs personnes s’enfuyaient.
Au final, je n’obtint finalement aucune information utile sur la cible, comme je l’avais pensé. J’allais perdre espoir quand je vis, à l’autre bout de la place centrale, une sorte de scarabée humanoïde de couleur dorée qui volait. Ma première pensée fut ‘’c’est un intrus ‘’. Il n’avait pas l’air de m’avoir vu alors je pris du temps pour l’analyser. Il volait, comme si il était sûr de sa force et qu’il cherchait à se faire repérer. A ce moment-là, je pensa que c’était lui, celui que je cherchais. Je m’envola donc vers lui et me posta en face de lui.

Mes yeux fixaient le Saiyen devant moi, le sourire aux lèvres. ENFIN de l’action et pas avec n’importe quelle petite merde de l’empire, j’allais ENFIN  affronter un Saiyen ! Le Maître disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Aujourd'hui, je me considère ENFIN comme l'homme le plus chanceux du monde.
Je frémissais de plaisir tandis qu’un large sourire faisait son apparition sur mon visage. Chacun de mes sens était en alerte pour détecter le mouvement de trop et me préparer en conséquence. Si je gérais assez bien, mon plan allait fonctionner comme sur des roulettes ! La guerre est devenue une chose extrêmement complexe. Ce ne sont plus les batailles gagnées uniquement qui font gagner les guerres, mais littéralement des douzaines de facteurs.
Les Saiyens n’ont jamais été des modèles de patiences et sur un coup de sang, il pouvait très bien me porter un coup fatal, mais je ne ressentais encore peur, seule l’excitation inhérente à un plan qui fonctionnait comme prévu, mais ce n’était pas le moment de se réjouir.

- Bonjour, Excusez -moi . Quel est votre nom ?

Je me fustigeais pour une telle phrase bateau. Il y avait tellement mieux à dire. Le premier tir devait venir de lui, sinon, le guerrier de Yuzu m’attaquera moi et pas le Saiyen. Mon Maître m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend sensiblement plus fort.

- Je crois que toi et moi on à un peu le même problème, c'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil c'est : oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce, on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.

Kouki et Artikod d'un coté, Zaag'aan et Sophia de l'autre. Je ne peux pas faire avancer vos faces à faces, donc je répondrais que du coté d'Axaca (du moins, pour le moment ^-^). Je vous demanderais malgré tout de respecter ce qui se passe dans les autres récits. Genre Axaca qui détruit le vaisseau, c'était assez gros pour figurer dans vos écrits et de continuer à respecter un message par tour. Au même titre, kouki, il me semble qu'Axaca a fait le signe distinctif pour que tu le rejoignes. Bon, on va dire que tu es focalisé sur ton possible adversaire, mais faut faire attention aux détails. ^^
Sur ce ....

Les pensée fusent dans la tête d'Axaca alors que la carte rouge le menace. La main qui la tient ne tremble pas, signe que son ou sa propriétaire n'hésitera pas une seconde à lui trancher la gorge si la réponse est négative.
Les mots défilent devant ses yeux, et aucun ne semble lui convenir.

<< Je suis Axaca >>
<< Je suis un humain >>
<< Je suis un ami >>

Rien ne semble convenir, il sait qu'il n'aura qu'un seul essais. Il ressent au loin l'aura de kouki face à une seconde, très forte. un sayen, sans aucun doute. Il ne s'inquiète pas pour son ami, qui saura s'en tirer. Ce qui l'inquiète à l'instant, c'est de mourir ici, loin de la Terre qu'il a défendu toute sa vie.

La Terre...

Les mots sortent de sa bouche avant même qu'il n'ai eu le temps de les jauger :

<< Je suis comme vous. >>

Aucun mouvement de la main. Sa réponse n'est ni bonne, ni mauvaise, juste trop intrigante pour qu'elle ne le tue sans en avoir entendu plus. A nouveau, les mots s'imposent à lui sans qu'il les ait choisit :

<< Moi aussi j'ai combattu pour ma planète, repoussant année après année les sbires de cet Empire, jusqu'à ce qu'il nous envoie des monstres. Des sayens et des mutants, des forces colossales qui à elles seules firent tomber toutes les planètes qui résistaient encore. C'est à cette époque que beaucoup comprirent que se battre pour soit ne suffisait pas. Aujourd'hui je recherche d'autres personnes qui comme moi et mon ami cherchent à faire plus.

Alors la vraie question n'est pas qui je suis, mais : Pour quoi vous battez vous ? >>

Ils se sont éloignés de la ville. Très bien.
J'ai bien la flemme de les poursuivre, même si je sais pas ce qu'il va se passer, et je veux absolument savoir s'ils sont dans mon camp ou pas, et si c'est un potentiel ennemi que je pourrai défoncer pour la gloire ou l'argent, ou un allié derrière qui me cacher pour mitrailler les rebelles.

Bref, je les vois qui s'arrêtent. Leur camion est énorme, qu'est ce qu'ils cachent à l'intérieur? Si c'est une arme de destruction massive, je suis mal barré, quoique si je réussis à la choper avant qu'ils ne l'utilise, au vu de leur gabarit, j'aurai pas de mal à les mater.
J'ai quand même couru vite pour rattraper le véhicule. J'espère que je n'ai pas été détecté, ce serait con.

Qu'est ce qu'ils préparent? J'attends quelques minutes, caché derrière un rocher.
Je vois finalement le p'tit gars qui se ramène, en armure.
Il a l'air gêné, d'après sa démarche. On dirait qu'il a peur, qu'il ne sait pas ce qu'il fout là, qu'il flippe à l'idée de sortir seul, sans sa copine.
Mais attendez, pourquoi il sort? Ils m'auraient vu? Ah ! Ils font peut-être du repérage. Ou il vérifie qu'il n'y a personne aux alentours pour un rendez-vous secret, rufufuh...
Il est seul, est-ce que sa pote prépare un truc? Bah, j'ai la flemme de réfléchir à ça, pi de toute façon si c'est la merde j'ai juste à balancer une grenade et à m'enfuir, comme d'hab.
Je sors de ma cachette, je marche lentement jusqu'à lui, et je m'arrête à quelques dizaines de mètres devant. Je le vois ton regard étonné p'tit gars, je suis pas trop méchant t'inquiètes.
Là, j'ai deux choix: Je l'agresse en ignorant une hypothétique attaque du camion, ou je tente de nouer le contact.
Bon, je vais prendre la deuxième solution pour une seule et unique raison: Si je réussi à être potes avec eux, ils me ramèneront en camion et j'aurai pas besoin de faire l'aller-retour à pied.
J'engage la conversation:

-Yo ! Dommage que vous n'ayez pas voulu boire un coup avec moi tout à l'heure! Vous m'avez l'air sympa, on peut discuter? Elle est où ta copine? Si je vous dérange, dites le moi, hein, je voudrai pas vous déranger si vous êtes tranquilles rien que tous les deux.

J'espère qu'il sera gêné et qu'il perdra tous ses moyens, comme ça si ça tourne mal, je pourrai le prendre en otage en se servant de sa gêne.
Bref, tant qu'un robot géant de 70 mètres sort pas du camion j'ai pas de quoi avoir peur.

-Yo ! Dommage que vous n'ayez pas voulu boire un coup avec moi tout à l'heure! Vous m'avez l'air sympa, on peut discuter? Elle est où ta copine? Si je vous dérange, dites le moi, hein, je voudrai pas vous déranger si vous êtes tranquilles rien que tous les deux.

- ...

Ce gus avait un don pour les entrées en matière déstabilisantes. Nitzel ne savait manifestement pas quoi répondre, et Sophia doutait de plus en plus qu'il soit vraiment un rebelle. Avec ce genre de comportement, il aurait du se faire tuer depuis un moment.
D'un autre côté, elle avait aussi du mal à imaginer qu'un hurluberlu pareil se soit fait une place au sein des armées de Freezer.
Un indépendant ?
Un mec très très intelligent qui se faisait passer pour un couillon ?

La nimbelung resserra les mains sur les commandes de Brünhilde.

- Vas-y !

Alors, l'entraînement prenant le relais sur l'incertitude, Nitzel bondit dans les airs et projeta des dizaines de kikohas en direction de son adversaire.

Je me trouvais face à l'être qui avait tué plusieurs des soldats de l'armée de Freezer. C'était forcément lui. Qui savait voler sur cette planète ? Les civils n'en étaient clairement pas capables. Un rebelle ? Impossible. Ils n'avaient aucuns moyen de savoir qu'un puissant combattant se trouvait ici. Même si ils l'auraient su, ils ne seraient pas venus. Ils n'étaient pas fous au point de se confronter à l'armée de Freezer. Voire à ce dernier en personne.

Dans tous les cas, il fallait suivre une manœuvre judicieuse, le point faible de tout saïyan, donc. Que faire ? L'attaquer ? Non, très mauvaise idée. Il aurait certainement répliqué et, ne sachant rien de sa force, il aurait pu me tuer. Le mieux était sans doute de parler. Que dire ? Dire que j'étais venu pour lui faire rejoindre l'armée de Freezer n'aurait fait que lui faire ressentir de la méfiance à mon égard. Dire que j'étais venu à la recherche d'un fugitif ? Le mensonge aurait été très, trop, facilement détecté. Mais peut-être avait-il déjà compris pourquoi j'étais ici ?

Je le regarda. Il semblait savoir que j'appartenais à l'empire de Freezer et semblait confiant en ses capacités. Savait-il que je venais pour lui ? C'était possible. Oui, certain, même. Suite à la disparition des soldats envoyés, il avait du comprendre que d'autres viendraient. Toutes ces pensées me firent mal à la tête. Mais je devais continuer, quitte à perdre ce que j'avais de cerveau. Pas grand-chose, donc.

Je regarda sous mes pieds. Un tas de civils, venus nous observer, nous, les êtres volants. Une idée passa dans mon esprit mais je la refoula. Prendre un civil en otage montrerait clairement une certaine hostilité envers ce guerrier. Avant toute chose, je devrais m'assurer qu'il est possible de discuter avec lui. Il faut donc réellement lancer une discutions. Mais quand on a vécu sur une planète où les seuls dialogues étaient des insultes, ceci était vraiment difficile. Le plus logique qui me vint à l'esprit fut de simplement me présenter et donner la raison de ma présence. Peut-être se serait-il lui aussi présenté ? Dans tous les cas, il fallait essayer quelque chose. Autant tenter une approche amicale.

« Salut ! Je suis Chalotto, un saïyan. Et je suis venu te recruter ! » fit-je avec un sourire amicale. Du moins, j’essayai.

J'attendis impatiemment sa réponse, guettant aussi tout mouvement qui trahirait une attaque. Ou une tentative de fuite.

- Tu sais, tu viens demander à un type que tu viens à peine de rencontrer sur une planète hostile à Freeza de le rejoindre ?

Je riais sincèrement de la tentative de recrutement du Saiyen. Il me rencontrais à peine qu'il pensait sincèrement que j'allais rejoindre une armée mené par un tyran mégalomane qui soumet plusieurs mondes pour son égo, sans aucun remord pour les libertés bafoué ?

Non pas que j'étais plus patriote qu'un autre, mais je n'étais pas un lâche. Abandonner les gens qui espéraient la libération de la terre et trahir leurs espoirs était une chose bien trop ignoble pour moi. Plus de 6 milliards de vie sur terre comptait sur la rébellion, et bien d'autres mondes également. Je n'estimais pas être quelqu'un de bien, loin de là, mais même moi, je n'arriverais plus à me voir dans un miroir si 'acceptais ça.

Je pointais mon doigt dans sa direction, prenant mon ton le plus amusé possible. Pour le bien de mon plan, il fallait que je provoque sa colère et qu'il vienne m'affronter. Bien trop de gens sous estimais les terriens, mais notre ingéniosité peut nettement surpasser notre faiblesse physique, et si mon plan réussi, j'aurais prouvé à moi même ce que je pensais depuis que j'ai appris l'existence des Saiyens et leurs force " Même un Saiyen pliera le genou devant la volonté des terriens " :

- Tu m'amuse, et rien que pour ça, je vais te laisser envie, et tu sais pourquoi ? Pour que tu puisse transmettre un message à ton maitre, Freeza....

Au vu de son regard, il semblait intrigué par ce que je m'apprêtais à lui dire. Un discours sur la liberté comme il en avait l'habitude d'entendre à chaque conquête de la part d'un prétendu héros qui veut défendre la veuve et l'orphelin ? L'insulte d'un autre sainte-nitouche outré par la barbarerie Saiyen, et par extension celle de Freeza et ses troupes ?

Non, j'allais lui dire quelque chose qu'il n'avait jamais entendu, quelque chose qui allait le retourner comme jamais il ne l'avait été.

- Dis à ton boss qu'il peut changer de marque de rouge à lèvre ! Parce que s'il croit que ça le rend beau, ben il se fait surtout arnaquer !