Les senseurs de Brünhilde s'affolèrent. Déjà, parce que l'individu dégageait un ki assez anarchique (chose courante chez les cyborgs), mais surtout parce qu'il sautait dans tous les sens pour esquiver les kikohas de Nitzel. Le sergent n'avait presque pas touché, et Sophia bougonnait dans sa barbe, se promettant de le forcer à s'entraîner.
Le boucan qu'ils provoquaient était tout vbonnement abominable. Si ça ne rameutait personne dans les cinq minutes, c'était à ne rien y comprendre. Plus qu'à espérer que l'inconnu ne dézingue pas Nitzel.
la pensée venait à peine de traverser son esprit que le combattant était déjà parvenu à force de zigzags jusqu'aux pieds du soldat. Merde.

Plus le temps de réfléchir : Elle abaissa la manette, et le moteur à antimatière émit son bourdonnement caractéristique, vite couvert par le rugissement des réacteurs du Jaëger.
L'exo-armiure traversa la tôle du camion comme s'il s'était agit de papier mâché, et s'élança danss les airs. En face, Zaag'aan, manifestement incapable de voler, avait réussi à s'accrocher au pied de Nitzel, qui essayait en revanche de le faire lâcher à grands coups de poings paniqués. Ils tournèrent simultanément leurs yeux horrifiés vers l'immense masse de métal en mouvement.
Mais, là où Nitzel resta sur place comme un lapin effaré, le mercenaire fit preuve de plus de réactivité, et se servit de la prise sur les chevilles pour se cacher entièrement derrière son bouclier humain improvisé.

Les réateurs conféraient à brûnhilde une célérité surprenante dans les airs, mais on ne pouvait pas tout avoir. La maniabilité, en l'occurence. Sophia tenta de reculer son poing en catastrophe, mais n'y parvint pas totalement.
Pris en sandwich entre Brünhilde et Zaag'aan, Nitzel s'effondra au sol quelques mètres plus loin, à moitié inconscient. Sophia fut la pluss rapide des trois à récupérer de l'impact, et saisit le mercenaire d'une seule main menaçante, avant de se tourner vers son coéquipier.

- Aaaaah. Mais t'es conne, putain !

La nimbelung ne savait pas bien où se mettre.
- Oui, désolée... ça va ?

- Bien sûr que non, ça va pas ! Je suis sûr que tu m'as pété une côté !

- ...

- AH ! Mais vous êtes pas des amoureux donc! Fallait le dire ! Qu'est ce que vous foutez là alors? Vous faites un pique-nique ? Parce QUE MOI J'AI MANGE DE L'ACIER ET CA FAIT PAS PLAISIR ! ! ! !

Ah, oui, celui-là. Elle l'avait presque oublié.

- Toi, déjà tu vas nous dire pour qui tu travailles, parce que...

- Je vend des donuts pas cher et je me demandais si vous vouliez pas une boite ou deux. Mais à ce que je vois vous êtes plutôt intéressés par un peu de tranquilité. Vous me laissez partir? Je vous ferai un bisou en partant et on en parle plus.

C'était la toute première fois que quelqu'un lui parlait sur ce ton quand elle était dans son jaëger. Sophia marqua une petite pause, plus impressionnée qu'énervée.
Bon, on allait pas y passer la journée, non plus. Les articulations du robot se ressérèrent, rapidement suivies de grimaces de douleur chez son prisonnier.

- Ok ok ! J'abdique les potos. Je m'appelle Zaag'aan, appelez moi boss. Je suis un mercenaire qui travaille chez le grand...le beau...le cornu...le huileux...le charismatique...le musculeux...le si cher à mon petit coe...
BLAM

La tirade se finit en grognements incompréhensibles et des crachats plein de terre.
Ce mec était absolument insupportable. Elle consulta rapidement les bases de données du jaëger, et le visage du mercenare s'afficha sur la vitre. La rapide description comportait la mention "INSUPPORTABLE". ça collait.
Sophiaprofita du temps libre que lui conférait le temps de récupération du cyborg pour consulter son détecteur, et étouffa un juron : Deux grosses sources de ki se déchaînaient à Yuzu en ce moment même !
Nitzel était à peine en état de se rejoindre le vaisseau tout seul... Bon. Pas le choix.

- Ok, je te crois. Désolé pour le coup de poing, on voulait attirer le tueur à la base... Par contre, je crois qu'il y a du grabuge à Yuzu. Tu sais conduire un camion ?

Au sourire satisfait qui s'illumina en retour, elle déduit que oui.

Nan sans déc il attaque ?

Mais c'est qu'en plus il se débrouille pas mal le p'tit gars. Dommage qu'il ne veuille pas causer, j'ai la flemme de me battre là tout de suite. Bon, bah encore une fois j'ai deux options:

-Je fonce sur lui et je le défonce easy, pi je m'en vais chercher la p'tite et lui faire cracher le morceau.
-Je m'enfuis et j'abandonne tout, t'façon je sais qu'ils sont du coté de Freefree et que je devrai pas les affronter mais qui sait, je pourrai tirer un bon truc d'eux. Genre je pourrai voler le camion après avoir fait croire que je suis parti et attaquer quand ils ne s'y attendront pas ! Je suis vraiment quelqu'un de foncièrement diabolique.

On va partir sur la première option. C'est plutôt marrant.

Il s'envole, et tire des kikohas, en mâsse.
Je sais pas voler, c'est plutôt con, mais je peux compter sur les propulseurs sous mes pieds pour sauter en dessous de lui et lui attraper la jambe. La vitesse de propulsion ne lui a pas laissé le temps de réagir, tout comme ma vitesse, qui bien que dérisoire face à une majorité de combattants, ne lui a pas laissé le temps de calibrer ses tirs.

J'ai pas pu aller assez haut, j'ai juste agrippé son mollet de mon bras droit.

Ah ah ! Il peut rien faire maintenant, c'est fini pour toi mon gars.
Je vois pas ce qui pourrait nous déranger dans notre combat, si ce n'est l'énorme monstre de métal de 20 mètres de haut qui vient de sortir du camion avec une certaine mauvaise humeur que je ne pourrais décrire.

Attends quoi !????

Oh no !

C'était donc bien une arme secrète qu'il y avait dans le camion ! En tout cas ça fait bien plus flipper que les petits cris pseudo-virils que poussaient le petit gars sur qui j'étais accroché, pendant qu'il me donnait des coups de poings sur le crâne.

Bon, réfléchissons calmement:
Je suis mal accroché à un gars allié à un tank de plusieurs tonnes juste devant moi qui à pas l'air de vouloir prendre un thé.
Qu'est ce que je fais? Je descends ? Je m'enfuis ? Je lui cause ?
Nan c'est pas fun.

Je me hisse jusqu'au genoux de mon nouvel ami et je je soulève mon magnifique corps jusque derrière lui.
Un bouclier humain improvisé !

Gé-ni-ale cette idée !

-Tu vas faire quoi, hein Terminator !?

Je suis pas sur qu'il m'aie entendu.
En tout cas, il avait pas l'air d'en avoir quelque chose à foutre de son pote, s'il on en juge par cette beigne de titan qu'il a envoyé sur nos tronches.

-AÏÏÏÏEEEEEUUUHH ! Ai-je poussé tandis que mes cheveux commençaient à se plaire dans ce rocher.

J'ai à peine le temps de voir que l'autre gus était aussi encastré pas loin que le monstre m'attrape surpuissamment dans sa grosse main.

En plus ça parle ce truc: La petite de tout à l'heure devait sûrement être dedans si l'on en juge par la conversation amicale qui suivit.

Je suis pas forcément content non plus, j'ai plutôt mal, on peut le dire, et MA MOUSTACHE EST DANS OUS LES SENS ! J'ai même pas apporté mon peigne !
Et justement, je lui dit, à ce géant de malheur:

- AH ! Mais vous êtes pas des amoureux donc! Fallait le dire ! Qu'est ce que vous foutez là alors? Vous faites un pique-nique ? Parce QUE MOI J'AI MANGE DE L'ACIER ET CA FAIT PAS PLAISIR ! ! !

- Toi, déjà tu vas nous dire pour qui tu travailles, parce que...

Je suis un rebelle et je viens vous affronter tout seul, moi, le petit humain lambda qui n'a rien à foutre là !
Bien sur que je suis un de vos potes, ça se voit nan ? Bon, ok, j'ai l'air louche, pi je suis trop beau pour vous et je comprend que vous soyez jaloux maaaaais c'est pas la peine de m'agresser, si ?
Dans tous les cas, je vais me foutre de leur gueule puisque j'en ai marre. Elle m'a sûrement déboîté une épaule, mais je ne sens pas bien. J'espère qu'elle a pas pété le système.

- Je vend des donuts pas cher et je me demandais si vous vouliez pas une boite ou deux. Mais à ce que je vois vous êtes plutôt intéressés par un peu de tranquillité. Vous me laissez partir? Je vous ferai un bisou en partant et on en parle plus.


Bon, j'avoue je suis pas malin. Enfin si, mais là, j'ai forcé. Son poing aussi a forcé après ma phrase, et ça fait mal.
J'aurai dû être plus explicite. Nan je déconne, je vais jouer avec elle, elle doit pas être bien patiente et pas habituée à ce que l'on lui parle comme ça dans son robot.
Je vais lui donner mon nom et pour qui je travaille, l'évidence même quoi, et je me casserai ensuite.

- Ok ok ! J'abdique les potos. Je m'appelle Zaag'aan, appelez moi boss. Je suis un mercenaire qui travaille chez le grand...le beau...le cornu...le huileux...le charismatique...le musculeux...le si cher à mon petit coe...

Mais c'est pas cool !
J'ai pas fini ma phrase en plus.

Voyons le positif, mes cheveux ont retrouvés leur ami le sol.
Le négatif, c'est que j'ai une dent pétée. Si si, je déconne pas.


- Ok, je te crois. Désolée pour le coup de poing, on voulait attirer le tueur à la base... Par contre, je crois bien qu'il y a du grabuge à Yuzu. Tu sais conduire un camion ?


Elle est con ou quoi ? Bien sur que tu me crois !
Elle a été obligée de vérifier qui j'étais ? Mon nom ne résonne pas partout dans la galaxie ? Ah nan pas encore c'est vrai.

" Désolée pour le coup de poing " BAH V'LA AUT' CHOSE !
Je vais te marcher dessus sans faire exprès tu vas voir.

Du grabuge dans la ville ? Pourquoi elle dit " à Yuzu " ? Bon, ouai, elle doit être limitée, mais je pardonne.

Si je sais conduire un camion ? Euh, bah ouai.
Attends, elle veut que je conduise le camion pour revenir en ville ? Pourquoi, j'ai rien détecté bizarrement. Enfin, j'étais occupé à autre chose.
Bon, j'accepte. Je lui sourit pour signifier ma réponse positive, mais en vérité, c'est plus parce que c'est cool de pouvoir revenir en ville en voiture qu'autre chose, pi aussi parce que c'est plus facile pour se venger. Bon, c'est moi qui conduit, mais c'est pas grave.
Elle doit pas savoir le faire, c'est pas comme si elle atteignait pas les pédales, ha ha.


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Mais elle atteins vraiment pas les pédales en fait !

Je conduisait tranquillement: Mes épaules allaient bien, pi ils avaient un peigne, donc tout baigne.
Le p'tit gars, Nitzel, râlait, en me faisant autant la gueule qu'à sa poto, se tenant les hanches, et elle, bah elle râlait aussi, silencieuse, assise à ma droite à coté de son ami.

Cassons le silence:

-C'est quoi cette histoire d'énergie dans la ville ? On se bat là-bas ? Vous pourriez arriver avec vot' robot géant et foutre des coups de poings aux gens qui font des bêtises, peut être que comme ça on trouvera notre homme tout de suite, là, vous savez, ce pour quoi on est tous venus.

Allez, arrêtez de râler, je suis cool. Normalement.

<< Je n'ai pas d'ordre, nous agissons seuls >>

<< Nous ? >>

<< Oui, moi et un amis. D'ailleurs il s'apprête a se battre, je le sens, et si tu me le permet, il va falloir que j'aille l'aider, si tu tiens tant que ça à proteger ta planète, je te conseil de venir. >>

<< Comment arrive-tu a savoir ça ? >>

<< Je ressens les energies. En l'occurence, un ki juste enorme est en face de mon meilleur ami, en plein milieu de cette ville. Et je ne connais qu'un seul truc qui degage ce genre d'energie, un sayen.
Et si je ne me trompe pas, il y a eu du grabuge en dehors de la ville, j'ai sentit 3 energies, l'une tres faible, et une autre inconstante. Et maintenant elles se dirigent vers la ville. >>

<< Un sayen ? Je m'en fait dix au petit dej' >>

Axaca ne savait quoi dire. En fait, il ne savait pas ce qui etais le plus effrayant entre l'idée d'affronter 10 sayens, ou l'idée qu'une personne puisse tenir tête à 10 sayens.
Puis il sourit, et tendit une main amicale :

<< Tu ne vois donc aucune objection au fait de m'accompagner ? >>

Une blague ! Une blague ! Pour moi qui en suit amateur, je suis servi. Mais ce type… il connaît Freezer et… s'il avait été présent, je serai déjà mort. Cette blague était… particulièrement surprenante.

Après une bonne crise de fou rire, je me redressa. Il semblait sur ses gardes, certain que j'allais l'attaquer. En dessous de nous, des habitants de Yuzu commencent à se regrouper et parlent très fort. Pour celui qui est en face de moi, ce doit être bien plus simple pour se concentrer que pour moi qui suis un saiyan. Pourquoi les gens sur qui je tombe ne sont jamais des débiles ? Plus sérieusement, leur débat sur qui est le gentil commence à m'énerver. Ils ne peuvent pas me laisser me concentrer ?

« VOUS LA FERMEZ OU JE VOUS BUTES TOUS UN PAR UN ! »

Je ne voulais pas en arriver là mais au moins, avec ça, ils ne me gèneront plus. Je me remit à penser à un plan quand un bruit me tira de mon esprit. C'était mon scaouteur, je l'avais presque oublié. Des gens se battaient sur la planète. Je tourna mon regard vers celui qui me faisait face. Il regardait également dans la direction du combat. Ainsi, son esprit avait les mêmes réactions que mon scaouteur ? Étrange… néanmoins, je compris que les personnes qui se battaient n'était pas de ses alliés, il n'aurait pas eu l'air aussi surpris. Bon… il faut que je me concentre.

Sans prévenir, je saisit mon scaouteur et l'envoya s'écraser au sol. Il explosa à son contact. En voyant la mine de mon adversaire, je me sentit obligé de m'expliquer.

« Je déteste ces trucs. Juger un combattant sur sa force ? Quelle idiotie. La stratégie et la technique comptent bien plus que de simples chiffres »

Alors… que faire maintenant ? Commençons d'abord par rassembles les éléments. Il sait visiblement se battre et sait voler et sentir la puissance. Qu'en est-il de son pouvoir ? Il peut se transformer ? Je ne pense pas que les saiyans soient les seuls. C'est un pro. Il ne se dévoile pratiquement pas alors que moi je laisse trop d'ouvertures… si je ne fais pas attention, il pourrait me tuer facilement. Est-il seul ? C'est probable, il avait l'air étonné que des personnes se battent.

Mais ces personnes, qui étaient-elles ? Trop de questions se bousculent encore et mon cerveau est en surchauffe….

« Bon… tu es le guerrier mystérieux de cette planète ? Ou bien un rebelle ? Tu n'es clairement pas de l'empire de Freezer, tu ne te serais jamais permis une telle blague... »

Un long sourire se forma sur mon visage. Le plan marchait tellement bien que j'hésitais à sautiller comme une petite puce sur place. Cependant, je devais encore rester prudent et faire le héros qui protège la veuve, l'orphelin, ect...

- COMMENT OSE-U MENACER LA VIE DE PAUVRES INNOCENTS ?!

Je me sentais affreusement gêné, mais je devais encore jouer la mise en scène de héros qui sort de nul part, et je devais le jouer à fond.

- MOI, DEFENSEUR DE LA VEUVE, DE L'ORPHELIN ET DES INNOCENTS, JE VIENS LES PROTEGER DE L'EMPIRE POUR LEQUEL TU TRAVAIL ET QUI MENACE LEURS VIE !

Je pointais mon doigt vers lui, prenant une pose de super héros, l'autre main en forme de poing sur la hanche. Le ridicule ne tue pas, le ridicule ne tue pas, le ridicule ne tue pas, le ridicule ne tue pas.... c'était une phrase que je me répétais inlassablement pour me convaincre.

... Pour le bien de la rebellion.
... Pour le bien de la rebellion.

Je ravalais ma salive.

- MÊME SI JE DEVAIS EN MOURIR !!!!

Mon aura se déploya autours de moi. Le Saiyen était nettement plus fort que moi, je devais le surprendre avant qu'il ne comprenne afin d'avoir un léger avantage. Je fonçais sur lui, lui assenant un poing à la machoire, suivit d'un enchainement de poings et de pieds. Un coup de genou au ventre, le pliant en deux, suivit d'un coup des deux poings relié qui s'abattirent sur son dos, l'envoyèrent rejoindre brutalement le sol.

ça ne l'a pas tué, sûrement pas. Mais je pense que pour les habitants de Yuzu, c'est clair.  Je suis le protecteur des faibles, et lui le méchant qui menace les pauvres innocents.

Je vis le Saiyen se relever, les yeux rouge de colère pour avoir manipulé et surpris par quelqu'un de plus faible que soi.

Axaca déploya une vive aura autour de lui et se dirigea à pleine vitesse vers l'énergie de Kouki. Il ne lui fallut que quelques secondes pour y parvenir.

Sur place, il remarqua rapidement la présence du sayen furieux dans les décombres, et celle de Kouki dans les airs. Il s'adressa à lui :

-J'ai trouvé la personne qu'on recherche, mais on doit limité les dégâts, et elle reste neutre. Et je pense qu'on devrait s'occuper du sayen en vitesse si on veut pas être surchargé.

Kouki lui lançat un regard, haussa les épaules et répondit :

-J'avais pas prévu de lambiner de toute manière. On y va à fond dès le départ ?

-Garde en sous le coude pour plus tard, mais ne fait pas trainer les choses.

A ce moment précis, le sayen sortit des décombres pour se jeter droit sur les deux guerriers. Axaca leva la paume dans sa direction, et attendit la dernière seconde avant l'impact pour hurler :

- Saru no tenohira !

Un puissant kiai projeta le sayen, le renvoyant à son point de départ sans qu'il ne comprit comment.

- Bon kouki, c'est quoi le plan ?

Ce type… enfin ce truc… je m'y attendais pas. Quelque chose a du lui donner envie d'en finir vite. Bon. J'ai plus envie de discuter avec lui. Là, il a réveillé le saïyan. Il va pas le regretter.

Je me relève lentement, je le fixe de mes yeux pleins de colère. D'un coup, un autre, qui ressemble plus à un humanoïde arrive. Il se mettent à discuter. C'est pas bon, si ils s'y mettent à deux contre moi, mes chances de l'emporter sont très minces. Mais c'est un défi à la hauteur d'un saïyan.

Je décolla vers eux, le poing prêt à frapper. Au dernier moment, je vis la paume de celui avec le bandeau levée vers moi. C'est pas bon, je dois esquiver ! Je n'y arrive pas, je vais trop vite pour ça. Alors, je me protège avec mes avant-bras, à la manière d'un réflexe. Je ferme les yeux, espérant que son attaque ne soit pas trop puissante.

Je suis surpris. Son attaque m'a blessé mais pas autant que je le pensait. Je suis entier, rien de grave. Clairement, je risque de mal m'en sortir. Voire de mourir. C'est la première fois que j'ai cette sensation et pourtant, je me sens bien. La perspective de combattre des gens plus fortes que moi ne s'est jamais fait autant ressentir.

Je me relève. Même si je dois mourir, j'ai une mission à accomplir. Première étape, établir une stratégie. Je n'arriverai pas à les battre en les attaquant de front. Il me faudrait un moyen de détourner leur attention pour pouvoir en combattre un seul. J'ai justement une technique de ce genre en réserve.

Je m’envole pour arriver face à eux. Ils étaient sur leurs gardes. D'un coup, jugeant que c'était le bon moment, j’utilise ma technique.

« Éblouis ! Lightning attack ! »

Ils ne semblaient pas s'attendre à ça. Ma technique éblouissante a fonctionné sur eux. Rapidement, je décida d'envoyer le kikoha sur celui qui porte un bandeau. Il fut touché mais il sembla s'être protégé. Je fonça sur lui et le projeta au sol d'un coup de poing vif.

Je pris le temps de fanfaronner un peu, histoire de leur faire se battre à fond. En même temps, j’eus une pensée qui me traversa l'esprit : si ils se connaissaient, ils n'étaient sans doute pas celui que je cherche. C'étaient forcément des rebelles. Mais ce grabuge attirera sans doute la cible ? Avec un peu de chance, il se ralliera à ma cause.

Le camion au toit arraché zigzaguait dangereusement dans les rues de Yuzu, à tel point que Sophia se demandait ce "Zaagaan" savait vraiment conduire. Heureusement pour elle, elle était à l'arrière, installée dans le cockpit de Brünhilde, et recouverte d'une bâche qui lui ôtait toute visibilité. Nitzel, lui, avait une vue imprenable sur la quantité de piétons qui passaient à deux doigts de se faire écraser par l'implacable conducteur.

Les secousses finirent par se calmer alors que le camion se garait, et les capteurs du jaëger lui indiquèrent que les combattants étaient tout près. Vu le boucan qu'ils faisaient, ils s'étaient déjà mis au travail.
Sophia commençait à avoir peur que le mercenaire ne gâche leur plan.

- Vous êtes sûrs qu'on ne me voit pas ?

La bâche échouait partiellement à dissimuler les formes du robot de combat, mais au moins, on ne comprenait pas immédiateement ce à quoi on avait affaire... Enfin, elle l'espérait.

- T'inquiète, je nous ai garé derrière un bâtiment.

Bon, c'était déjà ça. Le cyborg était parti devant avec un scouter, pour repérer qui était dans quel camp. Vu leur mésaventure, Sophia tenait maintenant à faire attention à l'identité de ceux qu'elle attaquait. En attente, elle se sentit prendre petit à petit le contrôle de chaque membre de la machine, pour la deuxième fois de la journée.

- AXACA !

Je serrais les dents. Visiblement, l'adversaire n'était pas qu'une brute sans cervelle, j'allais devoir donner de ma personne pour le mettre au tapis. Je lançais mes dards d'énergie sur lui, tandis qu'il se protégea avec son avant sur lequel ils se plantèrent.

Par chance, les " dards d'énergie " continuait de subsister, fiché dans son bras et y provoquant continuellement une douleur sur les zones touché, ce qui pouvait le gêne et le déconcentrer.

- FUYEZ !!! Criais-je en me tournant vers les gens en bas, sincèrement inquiet pour eux cette fois.

Je fonçais sur lui, tendant mon bras vers son visage et relâchant mes " AK-9001 ", des petites boules d'énergies peu puissante mais suffisamment gênante et douloureuse pour gagner du temps, avant qu'Axaca ne reprenne conscience. Cependant, ce ne fut pas suffisant contre le Saiyen qui d'un coup de bras, m'envoya au sol.

- Keuf... j'aurais peut être dû y repenser à deux fois avant de faire cette connerie....

Le Saiyen se posa au sol, plus en colère que réellement blessé et s'approcha de moi, lentement, d'un pas feutré du prédateur sûr de lui. Il tendit sa main chargé d'énergie vers moi, comme annonciatrice de ma mort prochaine.

Je lança un kikoha que le Saiyen esquiva en penchant la tête vers la droite, un petit sourire moqueur aux lèvres et en lâchant un " tsss " moqueur. Cependant, il ne comprit que trop tard que cette boule d'énergie était l'une de mes attaque fétiche " la boule d'énergie vengeresse ", celle ci ayant fait demi tour, à peine elle fut esquivé, le frappant à l'arrière du crâne et le faisant pencher vers moi.

Profitant de l'ouverture, je lançais mon poing sur son visage, avec la force du désespoire et de l'adrénaline, provoquant une onde de choc au contact de mon poing sur son nez, le renvoyant brutalement vers l'arrière, tandis que je me relevais, encore tremblotant.

Cce coup n'était pour un Saiyen, et il était peu probable que ça l'affecte gravement, mais j'étais assez fier de mon coup.

A peine j'ai posé ma question qu'ils ont demandé à arrêter le camion.
Je crois qu'ils ne m'aiment pas. C'est triste. Je suis très triste. Attristé même. Je vous ai dit que j'avais un peu de tristesse ?

La petite est partie dans son tank et le petit est resté là en bougonnant.

Ah bah ok, c'est comme ça qu'on traite tonton Zaag'.

On arrive tranquillement dans la ville, et on entend de plus en plus de bruits aux alentours: Ouai, ça se battait, et pas qu'un peu. Des cris de plusieurs citoyens nous parvenaient, et ils braillent fort sur Yuzu.

Je me gare derrière un bâtiment, près du centre-ville où on entendait clairement les gens se taper dessus, et leur dialogues aussi, puis nous recouvrons le camion avec une bâche.
Ouai, ça cachait rien, mais voilà, on va pas se douter direct que c'est un robot de combat.
Je rerentre dans le camion, et je vois Nidel...Nizel...Bizel...le p'tit gars se préparer au cas où on viendrait se friter avec lui: Tout renfort est bon à prendre.

J'avance un peu le véhicule dans une petite ruelle, qui donne sur le centre, comme ça Soso pourra être prévenue facilement si j'ai un problème ou si elle doit intervenir.
Je soulève un bout de bâche et répète ce que je viens de dire à son copain:

-Gigot. Vous intervenez si je crie très fort, si je balance une grenade devant la voiture, ou si vous voyez un bout de mon cadavre. Tu sors de ton joujou et tu défonces tout ce que tu vois. Enfin, là c'est dans le cas où je ne reviens pas. Dans l'optique où mes fesses sont toujours à leur place, enfin façon de parler parce que j'ai plus de fesses, et que je les ramène devant ton nez, c'est une façon de parler, je te donne les instructions sur QUI tirer. Ma strat' c'est surtout de trouver " le gars " en fait. Flemme de me battre avec une épaule un peu déboîtée et la frustration de m'être fait battre par un truc qui atteint pas les pédales de son camion. Bref, enjoy, j'y vais.

Ce visage qu'elle m'a montré...Olalah faut que j'arrête de forcer.
Bref, je prends mon scouter, je le pose devant mes lunettes, et je marche tranquillement les mains dans les poches.

Une fois sur place: BAM dans le feu de l'action ! Youhou !

Je constate: Un homme singe, avec des traits humains, et un homme scarabée, avec des traits humains, dans le sol, avec un saiyen, les saiyens sont très facilement reconnaissables, qui avait l'air de les maîtriser.
A l'instant, je fut surpris, car le truc jaune utilisa un combo plutôt intéressant qui mit à mal mon poto en armure.

C'est à ce moment là que j'interviens !
Je vérifie vite fait les puissances: Là où les deux loustiques au sol sont dans la même tranche de force que moi, le dernier est bien plus haut.

-Yoooo ! Dis-je d'une puissante voix, c'est quoi le délire ici ? Pourquoi ça se bat ? Qu'est ce qu'un saiyen fait sur Yuzu ? Je m'interroge. Moi c'est Naa'gaaz, un humain qui s'est exilé ici il y a quelques temps et j'aime pas trop le grabuge. On-se-calme.

Trop funny de me faire passer pour " le gars ".
Les saiyens ont le sang chaud, et bien qu'il soit très certainement dans mon camp, ils ne sont pas tous très futés: Il y a d'énormes exceptions, mais celui-ci à l'air jeune.
J'espère qu'il va tenter de m'agresser, comme ça, je demande aux deux autres de venir me sauver et pendant que je m'enfuirai, ils se battront entre eux avec plus de hargne: Chacun ayant des motivations différentes de vouloir me cogner. Là où ce saiyen voudrait m'éliminer pour que Freezer n'ai pas à régler le problème, les deux autres aliens pourraient avoir envie de me recruter.

Vu leur tête, ils m'ont vus et réfléchissent. Le singe et le scarabée se sont relevés et se sont mis en garde, tandis que le troisième avait reculé pour mettre de la distance.
Qu'est ce qu'ils vont faire ? J'ai hâte de savoir.

Pi, en dernier recours, j'ai Terminator et Nidel...Nibel...Binel...le petit pour me soutenir.

Je ponctue ma tirade en croisant les bras, et en souriant en mode " déterminé ".

Le voyage est long, mais également très court. J'ai réfléchi pendant tout le trajet, cette situation me parait assez ... Bizarre. Ce n'est pas dans l'habitude de Freezer de laisser des obstacles derrière lui, surtout dans son empressement à étendre son influence sur cette partie de la galaxie. Pourquoi est-ce qu'il joue ainsi ? Malgré les directives reçues, je sens que je dois rejoindre cette planète avant qu'il ne soit trop tard et qu'on se retrouve piégés.
Ma capsule atterri en douceur sur la planète où se déroule la fameuse mission. Je connais un peu la planète, j'ai pris le temps de récupérer des informations avant d'y aller. Je me concentre rapidement pour détecter les puissances autour de moi. Forcément, une accumulation au nord, mais surtout, certaines plus hautes que d'autres, concentrées, tendues ... Agressives. Une bataille a déjà lieu, on ne peut pas dire qu'ils font dans la dentelle. J'avertis rapidement les supérieurs qui me préviennent que deux de nos éléments sont partis depuis l'envoi du message, ce qui est peu dans ce genre de circonstances. Mais on peut difficilement en vouloir à nos troupes de ne pas vouloir partir à l'inconnu ainsi contre les forces de Freezer, qui sait combien nous allons en trouver ici ?
Je mets ma capuche sur la tête et je rejoins ensuite lentement, en toute discrétion, la ville où se déroule l'affrontement, je ne voudrais pas être ciblé par leurs fichus détecteurs. Une fois arrivé, je croise un grand nombre de personnes qui s'éloignent des puissances montantes, apeurées par l'intensité du combat sous leurs yeux. Je fais bien attention à ce que personne ne me remarque, ce qui n'est pas une mince affaire avec ma carrure imposante ... Ou ma peau verte. Mais je ne suis pas un expert de l'infiltration pour rien. Enfin, j'arrive sur les lieux, j'examine rapidement ce que j'ai sous les yeux. Un saiyen ... Difficile à dire s'il est de notre côté ou pas. C'est une race assez volatile qui respecte la puissance pour baser leur hiérarchie, mais en même n'accepte pas des masses toute autorité ... Je vois ensuite trois humanoïdes, deux côte à côte dans les airs, un autre plus en retrait. Je prends l'initiative de penser que les deux gaillards qui volent sont nos hommes, même si ça pouvait aussi être le saiyen et le troisième gars ...
Pour le moment, je reste caché, je vais me contenter d'observer la situation et intervenir en cas de besoin. Il ne faut pas oublier qu'il est possible que la ou les personnes qu'on recherche pourraient débarquer pour faire le ménage aussi ... Cette situation n'est vraiment pas terrible. Si je peux analyser qui sont nos alliés et partir avec eux pour former un plan plus intelligent que de foncer dans le tas, ça m'irait bien.

- Ecoute Axaca, je ne dis pas qu'on est dans la merde, je dirais qu'en ce moment, si on reste ici, on risque de connaitre les joies des salles de tortures de chez Freeza.

J'essayais de paraitre le plus calme possible mais la situation était bien trop tendue, même pour moi. Cinq nouvelles puissances absolument énorme qui me donne le tournis et me font regretter d'avoir appris à ressentir les énergies.

Mon plan tournait vraiment mal, et à moins de l'intervention du guerrier de Yuzu, c'était ma fin et celle d'Axaca....

Non, c'était ma faute et si nécessaire, j'en porterai seule la responsabilité dusse-ai-je retenir le Saiyen et les 5 autres énergies seul le temps qu'Axaca s'éloigne le plus loin possible.

- TAIOKEN !!!

Le flash lumineux aveugla le Saiyen, tandis que je m'assurais de prendre Axaca par le bras et l'éloigne le plus possible de la ville. Le Saiyen allait probablement nous suivre, mais au moins, les habitants de la ville seraient en sécurité et un endroit désert sera moins gênant pour moi et Axaca pour nous battre convenablement.

Je me remémorais chacun de mes entrainement,chaque bataille livré, chaque combat mené, chaque stratégie concocté.... Il devait sûrement y avoir une solution et je devais la trouver et vite.

Sous la bâche qui recouvrait sa machine, Sophia était bien incapable de se douter que l'es terriens tentaient de désengager le combat. Ce qu'elle n'avait pas du tout raté, en revanche, c'était les cing forces qui venaient de se manifester. Des alliés, à priori. Si ce n'en étaient pas, ils étaient dans un sacré pétrin. Sophia n'avait pas particulièrement envie d'utiliser son missile à antimatière.

Dun autre côté, s'ils étaient alliés, la situation était déjà réglée d'elle-même. Elle pourrait même peut-être se dispenser d'une ballade en Jaëger...

Toujours plus nerveuse, la nimbelung se déglutit lentement, mais ne démarra pas encore sa machine. Rien ne forçait encore à gaspiller leur effet de surprise, tant que Nitzel et ce Zaag'Aan n'étaient pas menacés et que les terriens restaient à portée.

- Allez les gars, je compte sur vous.

En vérité, l'idée de lancer Brünhilde en plein centre-ville la terrorrisait. Elle avait pu, au cours des entraînements, constater le genre de dommages collatéraux que déclenchait un jaëger en combat urbain. S'il fallait y aller, elle ne savait pas si elle parviendrait à retenir ses coups tout en ettant efficace, et sacrifier l'un à l'autre entraînerait de toute façon des conséquences affreuses.

Bon.. il faut analyser la situation. Ils sont deux. Et assez fort et…Hein ? Cinq capsules arrivent. C'est des gars de l'armée de Freezer ? Je suis pas le seul a avoir été envoyé ? Tiens… je me demande s'il sont forts. J'aurais pas dû détruire mon scaouteur… en attendant, j'ai pas fini mon combat.

Au moment où je baisse le regard vers mes adversaire, celui de couleur dorée prononce un mot que je ne parviens pas à entendre et d'un coup, mes yeux me brûlent. Je les frottes alors longuement avec force mais impossible de retrouver la vue. Au bout d'un long moment, je commence à voir. Ils se sont enfuis. Je parviens encore à distinguer la trace de leur vol. Alors, je m'envole à mon tour dans leur direction. Les rattraper devrait me prendre une minute. Mais je m'en fout, je suis un Saïyan, j'ai pas besoin de calculer quoi que ce soit !

Donc, je finis par les rattraper. Je me place devant eux et leur barre le chemin. J'ai l'impression que… je connais pas son nom. On s'en fout. Je vais l'appeler l'insecte. J'ai l'impression que l'insecte va protéger l'humain le temps qu'il ne s'enfuit. Mais… ils sont forts. Pas autant que moi, mais quand même. Y'a peut-être un moyen qu'ils puissent me battre. Ouais, c'est même carrément possible ! Il faut que je leur propose mais ils vont sans doute croire à un piège. Mais j'ai un argument infaillible.

J'ouvre alors la bouche pour prononcer quelques paroles qui peuvent leur laisser la vie sauve ou les tuer. Je suis un Saïyan alors j'adore les combats à risque. Si un adversaire s'entraîne et peut devenir assez fort pour me battre, alors je pense que j'accepterai de mourir.

-Bon, les humains. Enfin t'as pas l'air d'un humain toi mais bon… je vous laisse partir si vous me promettez que vous allez vous entraîner jusqu'à être capable de me tuer.

Je vois dans leurs regards qu'ils sont confus. Ils pensent vraiment que je peux les piéger ?

-Pourquoi tu ferais ça ? T'es un Saiyen

-Oui, je suis un Saiyen. J'aime me battre contre des adversaires puissants. Et vous l'êtes. Avec de l'entraînement, vous pourriez être capables de me tuer.

Ils ont l'air d'hésiter. S'ils sont d'accord, alors je serais super heureux ! Mais s'ils essayent de m'attaquer, j'aurais pas d'autres choix que de les tuer. En attendant, ces capsules me préoccupent...

OH PUTAIN NON !
Cinq bordels de capsules arrivent...Ne me dites pas que ce sont...
Si cet alignement de cinq pods qui arrivent sur une planète, c'est synonyme de l'arrivée de...

Ouai ok on est vraiment dans la grosse, mais alors grosse, merde.

Je pense que les gars devant moi ont compris aussi: Une énorme lumière blanche m'aveugle d'un seul coup.
Nan je déconne j'ai des lunettes de soleil, je m'en ballek.

Ok, donc on a le scarabée qui s'enfuit avec son pote poilu, le saiyen qui se barre aussi, et j'ai pas eu le temps de voir où, parce qu'ils sont rapides ces enfoirés.

Et voilà bordel, je me fait chier à faire une super entrée, à lancer une punchline de guedin et tout le monde s'en ballekouille ?

J-e-r-a-g-e.

Bon au moins il me reste un plan de secours.
Normalement j'aurai dû négocier avec les rebelles, mais là je pense que je vais plutôt m'enfuir. Ouai, je tiens à ma vie.
Donc plusieurs chemins s'offrent à moi: Soit je tente de me rallier aux petits cons qui se sont enfuient, soit je demande à la gamine de nous enfuir, soit je vais tenter de me soumettre aux cinq monstres qui viennent d'arriver.

Dans la première idée, ça risque d'être chaud, mais c'est la plus viable des solutions: Si ils acceptent j'aurai des boucliers de chair gratis.
Dans la deuxième, ça pourrait être pas mal d'avoir un allié comme ça mais je suis pas sur qu'elle soit à 100% dans mon camp, pi je ne sais pas si elle va me trahir pour survivre elle aussi.
Ouai en fait la troisième c'est un truc de suicidaire, pas que j'aime pas mourir, mais quand même c'est chiant.

Ok, j'ai une meilleure idée en fait !

Je me retourne et tire une grenade près de Sofia. Elle devrait venir, et temporiser.
Je me cache derrière et je la laisse être la cible des cinq.
Ensuite je me casse en roulant avec le camion.

Les capsules sont un peu plus loin dans la ville, je devrai en choper une pendant que les monstres s'occupent de Terminator, des p'tits gars et du saiyen.

Go go Zaagounet, empli de lâcheté.